La musique comme fil conducteur

Félix arrive toujours au château avec le sourire aux lèvres, arborant un magnifique pull Wobz, avec son éternel sac à dos et son ordi, prêt à travailler dès qu’il aura déniché une place libre. Il s’installe à nos côtés le temps d’une matinée ou un après-midi. Quand il n’est pas là, nous le retrouvons virtuellement par slack. Félix a toujours réponse à tout, il faut le dire ! Cet amateur de jeux partage sa vie professionnelle entre Cupkiller et sa boutique, Déclic Ludik, dans le quartier de Montchat à Lyon. Félix aime également la musique, et fréquente le monde des festivals depuis plusieurs années déjà. Il nage là-dedans comme un poisson dans l’eau, connaît bien le milieu et privilégie le contact simple avec les gens. 

Nous vous invitons à découvrir une partie de l’histoire de ce nomade qui connaît notre entreprise mieux que personne ! Félix incarne parfaitement l’esprit Cupkiller.

Avant Cupkiller, que faisais-tu ?

J’ai suivi des études en anthropologie à Lyon 2. J’ai réalisé des recherches qui me plaçaient dans le domaine de la musique traditionnelle, par exemple, en francoprovençal. Dans le cadre de mes études de master, j’ai commencé un stage de trois mois dans le Centre de musique traditionnelle Rhône Alpes, CMTRA. 

Le CMTRA organisait un festival d’été qui existe encore et qui s’appelle : Les jeudis des musiques du monde au Jardin des Chartreux. Damien Fauve s’occupait, à ce moment-là, de la régie de ce festival et c’est comme cela que je l’ai rencontré. 

Avec Sylvain Grasset, ils avaient déjà l’idée de vendre des gobelets. À cette époque, j’étais en fin d’études de mon master. Je dois avouer que je n’étais pas très sûr de mon avenir professionnel et l’incertitude de trouver un travail dans mon domaine (ethno-linguistique) n’arrangeait pas les choses. 

Après une petite réflexion, je me suis dit que je pouvais les aider. J’ai cumulé les jobs : je travaillais chez Quick tout en faisant mon stage et, parallèlement à tout ça, j’ai commencé à bosser en tant qu’auto-entrepreneur avec Damien et Sylvain. En 2013 nous avons créé Dalvin, qui aujourd’hui est devenu Wobz. C’est aussi à cette époque que nous avons lancé notre premier site e-commerce : Cupkiller !

Comment étaient les débuts chez Cupkiller ?

Assez « roots ». Nous connaissions le milieu des festivals, des concerts, mais nous avions peu d’expérience dans le marché du gobelets et dans l’e-commerce. Mais nous avions la certitude que ce commerce existait et qu’il était prometteur. C’est pour cela que nous nous sommes lancés à corps perdu dans cette aventure. Nous avons installé un bureau chez Damien et j’ai commencé à travailler un peu là-bas et un peu chez moi. Je n’ai jamais eu un bureau fixe. Depuis le début je suis un peu partout, je suis nomade et cela me plait. 

Au début, je faisais tout. Damien et Sylvain avaient leurs boulots respectifs, ils me donnaient des orientations sur ce qu’on pouvait faire. Grâce à des connaissances nous avons trouvé l’injecteur et l’imprimeur pour nos gobelets. Après, il fallait traiter tout le reste…Nous avons fait développer un site e-commerce, c’est comme cela qu’est né Cupkiller ! 

A cette époque tout était manuel. Il nous fallait beaucoup de temps pour faire avancer les choses et j’étais seul au front. De plus, nous ne faisions que de la sérigraphie. Pour résumer : j’étais en charge de tous les postes de travail que nous avons aujourd’hui chez Wobz, sauf le développement web. Damien et Sylvain géraient la partie publicité et le côté marketing. Mais tout le côté opérationnel c’était moi qui le faisais.     

Et le renfort ? Quand les collègues sont-ils arrivés ? 

En 2014, nous avons eu notre premier collaborateur. Nous avons voulu prendre des commerciaux pour développer l’entreprise. Nous avons essayé plusieurs formules, des CDD, des auto-entrepreneurs, des stagiaires, des copains etc., tout en tenant compte de notre trésorerie et de nos contraintes, en plus du côté saisonnier de ce marché… 

Nous avons eu notre première recrue en CDI mi-2015, une commerciale, chargée de développer la boîte. C’était ma première collègue ! Et j’étais content d’avoir une. Quelque temps plus tard nous avons rencontré Benjamin qui s’est chargé de la partie web et marketing. Je me rappelle que pendant cette même année, nous avons posé nos valises ici, au Château et nous avons commencé à croître.

Dans toute cette aventure, il y a eu des moments difficiles ?

Bien sûr, par exemple, en 2016 des petits conflits ont ressurgi entre certains collaborateurs. A ce moment j’étais aussi très fatigué, j’avais des problèmes personnels, moralement et physiquement c’était dur. J’ai décidé de prendre du recul et de faire une pause qui a duré tout l’hiver. J’ai pris six mois pour repenser les choses. 

Entretemps l’entreprise s’est restructurée. Damien a pris la direction et il a embauché de nouveaux collaborateurs pour la nouvelle saison. J’ai repris le travail l’été 2016 en tant que salarié pour la première fois ! Comme j’étais le seul formé et que j’avais déjà touché à tous les postes, je pouvais les aider, les accompagner et j’ai repris la prod. On commençait déjà à avoir des pôles : commerce, marketing, etc. 

Pour toi Cupkiller c’est quoi ?

Avec le recul, je sens que, comme je suis ici depuis le début, il y a des empreintes de moi partout. Ce que j’ai fait pour Cupkiller, je ne le ferai pas pour une autre entreprise. Chez Wobz il y a des liens créés, il y a quelque chose qui me parle et à laquelle je suis attaché.   

D’un autre côté, les festivals, les concerts sont des milieux que je connais et où je me sens bien. Mais quand j’ai commencé ici, il y avait tout à faire, un marché à développer et nous l’avons fait. Nous avons aussi bien profité de tout ce qui entoure les événements, en même temps qu’on travaillait pour Cupkiller. C’était amusant. Et malgré le temps qui passe, cette énergie est toujours là et notre site historique aussi.

L’horizon, tu le vois comment ?

Je suis content que Damien ait repris la direction de Wobz il y a quelques années déjà. Il a les épaules pour porter les nouveaux projets de Wobz et accompagner une équipe de plus d’une cinquantaine des personnes. En ce qui me concerne, je suis heureux de voir cette entreprise se développer, de voir comment les nouvelles idées se créent et comment elles se diversifient. 

Où est ma place aujourd’hui ? Dans les services. Je vais me charger de gérer les services que Wobz propose et, particulièrement Cupkiller : la logistique, le nettoyage et la location de gobelets pour l’événementiel. C’est ce qui me rapproche le plus de la musique, des festivals et concerts, car c’est là où je suis en contact avec le client final. Je vais dans les lieux, dans les événements et je suis avec eux. Pour la partie services, nous allons faire cela mieux qu’avant et de la manière la plus professionnelle possible, avec de bons outils. J’aime bien bosser en petit comité et le cercle logistique/nettoyage me permettra de m’y retrouver facilement. Je suis motivé !      

Il y a encore beaucoup de choses dans mon enregistreur sur Félix, comme par exemple, qu’il a fait des recherches sur la musique et les chants régionaux et sur le comment et pourquoi il a crée sa boutique de jeux… Mais l’essentiel de notre collègue/associé/nomade, qui appris sur le tas, est là. Je suis sûre que si vous le croisez dans les couloirs, il sera ravi de vous raconter des anecdotes sur Wobz, car en fin de comptes Wobz et Cupkiller c’est aussi un peu Félix. 

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