Interview Damien Fauve

Notre CEO, Damien Fauve, nous a accordé une interview fin mai 2021 pour parler du présent et du futur de Wobz. Il se montre confiant sur l’avenir : le plus dur est derrière nous, assure-t-il. Il a la tête pleine d’idées et, même si cela peut prendre un peu de temps, il sait que tôt ou tard les projets finiront par se mettre en place. “Nous avons un savoir-faire, des machines haut de gamme, de beaux produits et une équipe fiable et loyale, nous avons tout pour réussir…”  

Nous savons que notre entreprise changera bientôt de nom, Dalvin devient Wobz ? Qu’est-ce que cela implique ? 

Nous allons tout changer. Le nom de l’entreprise, le nom du groupe : la partie commerce à Villeurbanne deviendra Wobz.com, Wobz Industry pour la partie industrielle à Veyziat, Wobz Tech pour la partie technologie. Dalvin sera la marque revendeur, comme toujours.

L’objectif est d’avoir une communication unifiée et claire. Par exemple, quand on faisait un film promotionnel ou une action de communication, on devait, à chaque fois l’adapter et cela pouvait créer des difficultés de compréhension pour nos clients et partenaires. 

L’idée c’est de faire de Wobz une marque forte.  En unifiant le nom de l’entreprise et les noms des produits, on pourra communiquer à la fois sur l’entreprise et sur les produits et vice versa. 

D’autre part, quand on fera une levée de fonds ou de la communication institutionnelle, ou quand on présentera l’usine, cela viendra aussi valoriser la marque de nos produits.

L’objectif c’est que Wobz devienne la marque des produits et pas seulement le nom de nos sites internet. Le site va mettre en avant les produits, notre technologie d’impression, les valeurs qui sont véhiculées par la marque, nos équipes. 

Nous allons garder Cupkiller pour l’événementiel et Dalvin pour les revendeurs, leur charte graphique, leur identité. Mais nous allons aussi créer un ensemble de sites web qui s’adressera à des cibles particulières. Par exemple, nous allons développer un site web sur la partie mariage, un autre sur la partie objets cadeaux, etc. On travaille actuellement sur les noms de ces sites. Nous nous ferons aider par des agences de communication pour mieux pénétrer les marchés cibles de ces nouveaux sites. 

L’objectif c’est d’avoir des sites spécifiques qui vont vendre des produits Wobz et d’autres produits complémentaires, que nous pourrons externaliser. Nous allons continuer à travailler avec les compétences que nous maîtrisons aujourd’hui, cela veut dire le développement Web, le référencement naturel, le commerce, le tunnel d’achat… 

Wobz devient une marque à part entière ?

C’est exactement ça, nous allons positionner Wobz en tant que marque de produits, avec son identité, nos valeurs défendues. L’objectif c’est que Wobz se vende partout, avec une identité forte, des produits personnalisables, avec une qualité d’impression et une expérience utilisateur haute gamme: un beau produit personnalisé.

Comment vois-tu la reprise de Wobz ?

Dans les courbes qu’on observe, on voit qu’il y a une reprise progressive depuis janvier 2021, on commence à atteindre des chiffres d’affaires importants, certes, ils ne sont pas encore ceux de 2019, mais ils s’en approchent.

Dans cette reprise il y a deux choses très intéressantes à remarquer : la première c’est qu’on a automatisé et industrialisé notre entreprise. Pendant le confinement nous avons reçu le soutien des banques et des investisseurs ce qui nous a permis de financer nos investissements. On a investi 4.5 millions d’euros sur la technologie et l’industrie. Cette somme, nous a permis d’automatiser nos flux et de produire mieux. Il faut rappeler que la plupart des produits que nous vendons aujourd’hui, sauf les mugs, c’est nous qui les produisons. 

Également, le nombre de commandes qu’on a en ce moment est en augmentation par rapport à 2019. Nous avons un panier moyen qui fait 110€. En 2019 il était de 200 €, et même si nous avons un chiffre d’affaires qui est inférieur, le nombre de commandes est aujourd’hui supérieur. Et cela se fait de manière très fluide. Aujourd’hui on est prêt à absorber un très gros flux.     

La deuxième chose c’est que pendant le confinement, avec l’équipe commerciale, nous avons fait un très gros travail de développement des cibles stratégiques. Nous avons réussi à faire rentrer des acteurs importants du marché, des concurrents comme, par exemple Petit mariage entre amis. 

Désormais nous avons trois typologies de revendeurs : les standards, les Gold et  les Factory. En parallèle nous développons la partie internationale avec des cibles stratégiques en Angleterre, en Espagne, en Italie.

Nous travaillons également sur la vente directe en usine. Jean Pierre Rousselet, avec l’équipe de Veyziat, a fabriqué une machine destinée à imprimer des test covid (une machine spécifique pour ce marché). Aujourd’hui on est capable d’imprimer autour de 6000 tests Covid à l’heure. Notre idée est de produire 23.000 pièces à  l’heure. Nous sommes sur le point de signer un contrat pour imprimer de gros volumes à l’année.

Que peux-tu nous dire sur la nouvelle ère de Wobz ?

Le vrai défi c’est l’international, c’est d’arriver à trouver une stratégie pour pouvoir pénétrer les marchés internationaux. Et c’est là l’importance de vendre un produit et non un site. Nos produits pourraient être vendus comme un produit Wobz, même à travers d’autres sites internet, comme cadeaux.com, par exemple. 

Cela va nous permettre de positionner nos produits sur d’autres marchés, mais via des vendeurs tiers. Aussi le fait de diversifier nos sites internet, va nous permettre d’établir une stratégie de développement international différente, en fonction des sites.

Avec tout notre savoir-faire, nous souhaitons dépasser les frontières de l’Europe avec nos produits et développer, à moyen terme, d’autres marchés comme les Etats Unis, par exemple. L’avenir est devant nous et on sait que tout est désormais possible. 

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