Sylvain comme un poisson dans l’eau dans le milieu des festivals

Interview à Sylvain Grasset, associé co-fondateur de Wobz

Sylvain partage sa vie depuis quinze ans entre la montagne en hiver et les Landes en été. C’est un mode de vie qui lui convient parfaitement. “Ma vie se déroule entre ces deux endroits, je l’aime comme ça ”. 
Sylvain est un adepte du télétravail même s’il se déplace sur Lyon et Veyziat chaque fois que cela est nécessaire pour ses événements et des rdv professionnels. Il n’est pas salarié par l’entreprise. C’est un passionné qui a opté pour un statut d’auto-entrepreneur et cela renforce son indépendance. 
Nous vous invitons à faire un peu plus connaissance avec Sylvain Grasset, l’un des membres fondateurs de Wobz.

Comment décrirais-tu tes missions chez Wobz ?

Mon premier job c’est la co-direction et la programmation artistique du festival Reperkusound (Mediatone) que j’ai créé il y a déjà 18 ans.

Chez Wobz, je fais plusieurs choses, en ce moment, je gère un projet d’impression en sérigraphie pour les verres en verre que nous allons proposer sur nos différents sites web, J’aide aussi Félix Berthet pour structurer Wosh et Wobert, notre nouveau projet de nettoyage de gobelets : recherche de nouveaux locaux, achat de matériel, embauche de personnel, etc.
Concernant le comité stratégique, nous nous réunissons quand il le faut, pour décider de grandes lignes de travail de Wobz, valider et mettre en place de nouvelles idées.

Je suis aussi commercial pour Wobz Industrie. Je cherche à développer des marchés d’impression, par exemple, l’impression relief sur les verres pour tout ce qui est cosmétique et pour le milieu du vin. L’idée est de faire fonctionner au maximum nos machines. Comme, par exemple, la prochaine machine Fermac, d’impression relief haute cadence. Aujourd’hui, mon challenge est de rentabiliser ce futur investissement. Le marché de l’impression relief en petite série a un beau potentiel devant lui.

Pourquoi faire de l’impression en sérigraphie sur les verres en verre ?

Tout simplement, parce que l’impression digitale marche très bien pour les petites quantités de verres en verre, par exemple, jusqu’à 100 pièces. Mais après cela, nous ne sommes pas assez compétitifs. Je m’occupe des nouveaux produits, de la recherche de solutions et de nouveaux types d’impressions. Ce dernier projet a fait l’objet d’une réunion du comité stratégique et il a été validé par celui-ci. Alors j’ai commencé le travail de recherche des fournisseurs pour l’impression, pour les verres comme pour l’injection. Après cela, je mets en place le plan à suivre. Ce projet fait partie d’un site web qui verra bientôt le jour : Verres de France.

Aujourd’hui, j’ai également la mission d’acheter des flûtes de champagne en PP destinées à l’événementiel et aux festivals, des flûtes à des prix vraiment très compétitifs. Pour cela, je commence par prospecter des fournisseurs, je les contacte et je leur rends visite. Nous essayons de rester en France, notamment dans l’Ain à Oyonnax et de travailler avec des fournisseurs locaux, pour respecter un circuit le plus court possible. Plus on est proche, mieux c’est.

Parle-nous de ton parcours professionnel ?

J’ai un BTS Action commerciale à l’Idrac de Lyon et un  BAC+3  en Organisation événementielle.
Il y a plus d’une dizaine d’années, nous nous sommes rendu compte que la quantité de gobelets jetables qui remplissaient les poubelles après chaque événement étaient énormes. C’était un vrai désastre écologique. Il fallait changer ça et c’est de cette manière qu’avec Damien Fauve et Félix Berthet nous nous sommes dit qu’il fallait faire quelque chose pour organiser des événements plus éco-responsables. C’est comme cela que nous avons trouvé l’idée des gobelets réutilisables.

De plus je suis originaire d’Oyonnax, de la Plastics Vallée, j’ai vécu là-bas jusqu’à mes vingt ans. C’est mon père qui nous a mis en relation avec des professionnels capables de nous fournir des gobelets et de les imprimer. 

Pour l’anecdote, notre collaborateur historique, Verchère, se situait à 50 mètres de chez moi au centre ville de Bellignat. Nous avons pris contact et nous avons conclu un accord de collaboration très rapidement. Grâce à notre réseau de festivals et à nos contacts dans l’événementiel, nous avons commandé des gobelets réutilisables et nous avons commencé à les vendre en très peu de temps.

Et la rencontre avec Damien, comment s’est-elle passée ?

J’ai connu Damien quand il travaillait à la MJC d’Oullins, nous avons très vite sympathisé et collaboré, car nous avons beaucoup de points communs, comme la passion de créer et d’organiser de nouveaux projets mais, surtout, nous avons le même sens du business avec une pointe de folie et de mégalomanie.
Il est devenu le directeur général de la technique de mon festival Reperkusound et d’autres événements comme DantesK à Lyon. Nous avons aussi créé et organisé beaucoup de gros concerts en Tarentaise aux Arcs, mais aussi dans les Landes dans les arènes de Vieux Boucau avec notre structure Big Foot Production.

Damien est très bon en technique du spectacle, il a toujours su brasser les foules, fédérer et embaucher les bonnes personnes et faire en sorte que tout se passe bien, cela a toujours été dans son ADN. Et aussi c’est pour tout ça que nous nous sommes bien entendus. 
Je me sens plus à l’aise dans la création, dans la mise en place de projets que dans les relations humaines et publiques.

C’est aussi à cette époque que nous avons rencontré et embauché Félix qui était en stage, pour prendre en charge la gestion de Cupkiller au quotidien. Nous avons choisi la dénomination Cupkiller, car nous nous sommes inspirés d’un slogan qui disait “Des flyers à prix qui tuent”. Nous voulions offrir une cup pas chère:  “des gobelets à prix qui tuent”.

Un souvenir, le premier visuel de Cupkiller ressemblait à cela :

Comment perçois-tu les changements et la croissance de Cupkiller ? La croissance de Cupkiller a toujours été importante de l’ordre de 80% par an. Mais il faut avouer qu’au début, nous nous sommes faits surprendre par le développement de Cupkiller, car nous étions plus focalisés sur nos événements. Cependant, nous avons réagi rapidement et nous avons organisé et structuré nos différentes marques commerciales Cupkiller, de Dalvin, de Gobelets.com et, par la suite, Wobz. Nous n’avons pas peur du challenge et nous avons su affronter les nouveaux défis.

Quel a été le moment le plus difficile dans l’entreprise ?

Sans doute le début de la pandémie du Covid-19. Du jour au lendemain tout s’est arrêté. Comme nous sommes garants de certains crédits, nous avons eu peur que l’entreprise fasse faillite. Heureusement, cela n’a duré que quelques jours. Très rapidement, les banques qui nous faisaient confiance, nous ont appelés pour nous proposer leur aide financière, nous rassurer et nous offrir des solutions afin de pouvoir tenir le coup. Aujourd’hui, nous sommes sur le bon chemin, les choses marchent bien pour Wobz et nos sites, toutes nos équipes travaillent pour cela.  

Sylvain m’a confié être heureux et épanoui dans son travail, il touche à tout, il est à la fois en contact avec les artistes, la partie commerciale et dans la mise en place de nouveaux projets. Pour Sylvain le futur de Wobz se partage entre la fabrication et l’impression de gobelets réutilisables, verres en verre et de nouveaux produits sur la France, mais aussi à l’export, notamment l’impression relief.

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