Nous sommes les Pères Noël de Wobz – Entretien des Développeurs de Wobz Technologies

On leur a demandé des centaines de fois de vider le cache, ils l’ont fait et tous nos problèmes se sont résolus en un claquement de doigts. Les développeurs sont des héros de l’ombre qui facilitent toutes les tâches de l’entreprise et exaucent nos souhaits, tels des génies de la lampe. Mais ce métier parfois flou à comprendre, demande de nombreuses compétences dont l’autonomie et la détermination ! Comme dans tout secteur, nos chers développeurs sont bien souvent associés à des clichés loin d’être attrayants. Quand Harry Potter est enfermé dans son placard à balais, eux sont bloqués dans leur chambre, volets baissés au maximum, entourés de pizzas tout juste commandées sur Uber Eats. Alors sont-ils tous des “geeks” qui parlent en code et mangent des clés USB ? C’est ce je suis allée découvrir aux côtés de Maulde, Inès, Luca, Mohamed, Zazou, Tony, Quentin, Florian, Dylan, Amine et Lucas, nos développeurs qui œuvrent chez Wobz Technologies. En symbiose ou à tour de rôle, ils ont répondu à mes interrogations et m’ont livré les backstages de leur fonction. 

Hello hello ! Alors, je vais commencer par une question simple, si vous pouviez expliquer votre métier à quelqu’un qui n’a jamais entendu le mot “développeur”, que diriez-vous ? 

Maulde et Quentin : Assez difficile à expliquer, mais on pourrait comparer ce métier à la construction d’une maison virtuelle. On fait les fondations, les murs, on cherche à aménager l’intérieur. On additionne les éléments afin de créer une identité, un édifice solide et personnalisé. 

Tony : Oui, je dirais qu’on automatise les tâches pour simplifier le travail de l’ensemble des employés. 

Luca et Florian : En fait on est un peu les Pères Noël de Wobz, on offre des cadeaux reconditionnés et on améliore le quotidien des salariés.

Zazou, Dylan et Lucas : Oui sans nous la boîte ne fonctionnerait pas ! Sinon, on écrit du code tous les jours sur l’ordinateur pour que les clients puissent comprendre leur interface et l’utiliser (jeux vidéo, sites internet, logiciels…). Le code est interprété par une machine, qui en fera le rendu et sera visible par l’utilisateur.

Mohamed : Oui c’est ça, on développe des solutions informatiques pour répondre aux besoins d’une entreprise, d’un client. 

Si j’ai bien compris au vu de vos signatures de mails, vous avez chacun des spécialités, est-ce que vous pouvez m’en dire plus ?

Zazou : Oui, Quentin et Mohamed sont lead développeur. Ils accompagnent l’équipe et partagent les connaissances que nous n’avons peut-être pas pour faire les différents projets. 

Tous : On est un peu tous développeurs web full stack. Web, peut-être vu comme étant le domaine (site vitrine, application web, etc) et full stack, car on est polyvalents. On est capables de travailler sur du front-end (partie que l’utilisateur peut voir et utiliser) et du back-end (partie qui correspond au côté serveur de l’application créée; c’est du traitement de données par exemple, et ce que l’utilisateur ne voit pas). Pour comparer nos fonctions à une voiture, on programme à la fois le moteur et la carrosserie. 

 

On a presque déjà tous entendu parler de HTML/CSS mais est-ce qu’il y a d’autres langages de programmation ? 

Tous : Bien sûr ! HTML/CSS c’est une infime partie de l’iceberg. Pour rappel, HTML c’est un langage qui permet de mettre du contenu, de structurer la page et CSS créé la mise en forme de notre page. 

On utilise donc Javascript, qui est assez polyvalent car on peut travailler sur le front-end afin de rendre les pages plus interactives, mais avec un framework (ensemble d’outils à la base d’un logiciel ou d’une application). Pour simplifier, c’est un langage dynamique pour créer des animations. Il y a également Bootstrap qui est utilisé pour le front-end.

On a aussi PHP qui permet de faire du back-end et des pages dynamiques via un serveur.  Et Twig qui est un moteur de templates pour PHP.

On travaille avec Symfony, qui fournit des fonctionnalités modulables permettant de faciliter et d’accélérer le développement d’un site web.

Concernant la base de données, on communique avec elle à travers SQL !

Pour finir, on se sert de JQuery qui est une interface de programmation pour créer des effets dynamiques sur les pages.

Merci pour ce dictionnaire bien rempli ! Maintenant qu’on a vu le côté “technique” de votre métier, j’aimerais savoir comment est venue cette envie de développer ? Est-ce qu’il y a eu un élément déclencheur ou vous avez eu cette passion depuis toujours ?

Inès : J’étais en formation de graphisme et pendant cette période, j’avais également des cours d’introduction au développement web. Rapidement, ça m’a plus intéressée que les autres cours. J’avais ensuite le choix de poursuivre en art ou en webdesign mais je n’y voyais pas d’intérêt personnel. Je voulais vraiment développer et prendre part à un projet, je ne voulais pas que l’on conçoive à ma place.

Zazou : J’aime le développement depuis toujours, je voulais créer des jeux. Comme Obélix et sa soupe, j’y suis tombé dedans. Mais le chemin a été long ! Pour la petite histoire, la première fois que j’ai été intéressé par le code, j’avais 13 ou 14 ans, je voulais faire ça de ma vie. Arrivé au BAC, je n’ai pas été pris en BTS la première année donc j’ai travaillé pendant un an. Puis j’ai fait un BTS Mécanique Programmation de Machines mais ça ne me plaisait pas et j’avais l’impression de perdre mon temps. J’ai alors voulu intégrer le BTS que je voulais au départ : un SIO (Service Informatique aux Organisations). Je l’ai eu et au final je l’ai abandonné pour diverses et obscures raisons. J’ai passé 5 ans à chercher ma voie pour recevoir l’appel de mon cousin Mohamed qui m’a indiqué le poste de développeur à Wobz Technologies. Et voilà je suis là ! 

Tony : Pour moi, cette envie est venue par hasard ! Je prenais plaisir à résoudre les problèmes et j’ai voulu me lancer dans le développement. Pour ça, j’ai fait un parcours classique ! À 18 ans, j’ai intégré un DUT informatique et maintenant je suis en 3ème année.

Maulde : Comme la plupart ici, c’est une réorientation. Je travaillais dans l’agriculture biologique, j’étais entourée de machines et de programmes mais je voulais faire du code sauf que je n’avais pas de formation. J’ai donc décidé de suivre une formation intensive en solo de 6 mois pour tout apprendre et me mettre un peu à niveau. 

Quentin : Alors, j’étais dans le domaine de la grande distribution, mais j’ai voulu me reconvertir. À cette époque là, ma copine avait un site web qui est tombé en panne et comme j’avais du temps, je m’en suis occupé. J’ai refait son site et je me suis éclaté ! 

Mohamed : Tu veux la vraie histoire ? Je faisais une licence de physique chimie et je cherchais une alternance dans ce domaine. Mais un pote m’a parlé d’une alternance en développement, j’ai vu que personne ne voulait la faire donc j’ai décidé d’aller avec lui pour ne pas le laisser seul, sans rien connaître du développement et voilà où j’en suis aujourd’hui. 

Luca : Sans mentir, la motivation première c’était l’argent ! J’étais carrossier peintre et je voyais bien qu’à 50 ans, j’allais avoir un salaire qui ne me plaisait pas. J’ai donc cherché autre chose. Ce que je voulais, c’était de partir de rien et arriver à quelque chose de bien et de solide. J’avais envie de faire plaisir à un client, de commencer par une page blanche et que le résultat soit là. Ça a été beaucoup d’auto formation avant d’intégrer un Master Expert Développement ! 

Florian : Alors…. Je me suis lancé contre le cours de l’histoire. J’étais refusé partout, je voulais faire un truc qui ressemblait aux maths et je me suis lancé dans le développement sans vraiment comprendre. Ce que je savais, c’est que je kiffais résoudre des choses, répondre à des problèmes difficiles. 

Dylan : Je suis assez passionné de tout ce qui touche au domaine du web et de l’informatique, du coup je consulte régulièrement des forums sur ce sujet et un jour, j’ai regardé un tutoriel pour faire un site. Je l’ai fait et j’ai directement accroché ! J’ai donc entamé un BTS SIO et actuellement je fais une formation de Développeur d’applications web (plus ou moins équivalent à une licence)

Lucas :  L’envie de développer m’est venue grâce à mon père qui a toujours été passionné par l’informatique, bien qu’il ne travaille pas du tout dans ce domaine. J’ai donc commencé à écrire mes premiers bouts de code en arrivant en classe de 3ème. Pour devenir développeur, j’ai fait un bac STI2D (sciences et technologies de l’industrie et du développement durable) Option SIN (Système d’Information et Numérique) que j’ai suivi au lycée Jean-Monnet à Annemasse. Après l’obtention de ce bac je suis parti en BTS SIO Option SLAM (Solutions logicielles et applications métiers) au lycée Gabriel Fauré à Annecy. Et je suis maintenant en Licence Pro METINET: Concepteur et gestionnaire de sites internet en alternance à l’IUT Lyon 1, situé à Bourg-en-Bresse.

Amine : J’aime bien les casse-têtes, les mathématiques et je trouve que c’est à peu près similaire avec le développement. J’ai fait deux ans de DUT informatique à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et maintenant je suis en licence professionnelle METINET à l’IUT Lyon 1.

Développer demande beaucoup de temps, de patience et de volonté, est-ce que vous développez des projets personnels ? Pour vous perfectionner, est-ce que vous vous entraînez beaucoup en dehors des heures de travail ? 

Zazou : Oui et non ! C’est-à-dire que j’ai toujours des idées de concepts en tête mais que ça demande de l’entraînement, il me manque quelques cartes en main. Mais je m’entraîne quand même beaucoup en dehors des heures de travail, environ 1h par jour à essayer de faire tout ce que j’ai pas fini ou pas réussi au bureau. Le développement web, c’est beaucoup d’autoformation. 

Maulde : Pour ma part, j’ai un site CV perso qui est en finalisation et je m’entraîne pas mal aussi !

Tony : Moi aussi, je suis toujours en train de bidouiller. Le développement, c’est du bricolage. 

Inès : C’est pareil pour moi, je m’entraîne toujours. On veut évoluer, c’est dur de s’arrêter et de ne pas aller au bout des choses. 

Quentin : Je m’entraîne aussi, et à côté, j’ai ma propre auto entreprise, où je réalise des projets pour des entreprises. Je crée principalement des sites vitrines et je les développe de A à Z.  

Mohamed : J’essaie de ne pas faire trop d’heures en dehors du travail. Je veux avoir un bon rendement, faire mes 7h à fond et profiter de mon temps libre ensuite. J’ai plusieurs projets personnels dont la création d’un CMS pour développeurs qui permet d’avoir des sites web de qualité. Je crée des solutions pour les entreprises. 

Florian et Luca : On ne s’entraîne pas énormément à côté et on a pas de projets personnels pour le moment, car on a déjà pas mal de boulot entre les cours et l’alternance. Même si on lit des articles qui pourraient être de bons conseils, on profite de notre temps libre pour souffler un peu. 

Dylan : J’avais commencé à créer un site de streaming, projet que j’ai mis en pause pour le moment. Il m’arrive souvent de m’informer sur le développement web (les tendances, le marché, etc.) Pour l’entraînement, ça m’arrive de temps en temps.

Lucas : Pour l’instant, je ne développe pas de projets persos. Je me concentre sur les projets que nous devons réaliser en cours. Il est rare que je m’entraîne en dehors des heures de cours ou de travail quand on a déjà passé toute une journée devant un ordinateur à coder. Je préfère faire autre chose de mon temps libre.

Amine : De temps en temps, je conçois des projets pour le fun. J’ai notamment créé mon propre site qui se nomme aminefajry.com. Je m’entraîne s’il y a une langue que je connais pas et qui est fortement utilisée.

D’ailleurs, est-ce que vous auriez des plateformes à conseiller pour ceux et celles qui souhaiteraient se lancer dans le développement ?

Zazou : Alors, oui pour devenir “maso”, il y a Grafikart. C’est génial pour commencer le développement, apprendre les bases de html et css, par exemple.

Tous : Sinon, il y a Openclassrooms, Youtube, Udemy, CodeAcademy.

Amine : Il y a aussi Lior Chamla parmi tant d’autres plateformes. Je vous conseille de créer des projets personnels, car on peut bien apprendre à développer.

Si vous deviez décrire les qualités d’un développeur, quelles seraient-elles ? 

Tous : Détermination et autonomie ! Et il faut aussi être un peu mazo… Quand tu as un projet, tu es super content d’avoir galéré parce que tu as mis du temps à faire quelque chose pour être hyper satisfait.  On transforme des besoins en solutions. Il faut réfléchir à tous les moyens de faire. La meilleure façon, c’est de vulgariser les choses et de schématiser. 

Luca et Florian : Oui, il faut être autonome, chercher beaucoup et se former seul. Ne surtout pas perdre espoir et avoir un certain esprit logique. Il faut aussi savoir parler anglais ou le comprendre un minimum, puisqu’il y a très très peu de documentation française.

Tony, Maulde et Mohamed : Il est aussi important de se remettre en question, de réévaluer ses points de vue, car il y a toujours plusieurs façons de faire. Il est donc intéressant de fouiller pour chercher la meilleure version. C’est bien d’être perfectionniste, mais il faut savoir se poser des limites et doser. En fait, il faut réussir à avoir un regard global et pointilleux. 

Tous : On pense aussi au travail d’équipe et au relationnel. Il est essentiel de s’accorder quand on travaille sur un même projet, se diviser les tâches et communiquer. On a divers outils de travail à notre disposition pour parvenir à une bonne coordination. Pour faire simple, on travaille sur un même arbre, mais on a des racines différentes. Pour nous aider, on utilise : 

  • Monday pour diviser les tâches,
  • GIT qui est un dépôt en ligne de nos projets, 
  • PHP Storm qui est un éditeur de texte spécialisé en programmation. C’est un peu le photoshop du code,
  • Adobe XD pour suivre l’évolution des maquettes,
  • Discord qui est notre Slack.

Quentin : Pour moi, la créativité est au centre des choses !

Dylan : Je trouve le métier accessible à tous, il faut juste ne pas avoir peur au début car ça peut paraître barbare mais après c’est uniquement de la logique. Ensuite, je pense qu’il faut savoir se former régulièrement car le domaine du Web ne cesse de changer et donc de s’améliorer.

Lucas : Oui, c’est beaucoup d’autoformation, d’organisation. Il faut être à l’écoute des demandes et toujours se tenir informé des dernières technologies.

Amine : Il faut être hyper motivé, car dans le développement, on rencontre plein de problèmes et il faut savoir les résoudre sans vouloir se taper la tête contre le bureau.  

Donc un développeur ne doit pas manger de clés USB ? Parlez-moi des clichés ! 

Tous : Oula, il y a plein de clichés ! On parle en code, on n’a pas de vie, on est tous des geeks, on pense comme des robots, on passe notre temps devant l’ordinateur, on ne fait pas de sport, on ne sait pas s’amuser… La liste est longue, mais ce sont les plus connus. 

Luca et Florian : Certains sont vrais, d’autres non ! Quelques personnes de notre promo pourraient correspondre, mais on pense qu’on est l’opposé de ces clichés. 

Lucas : Moi aussi, je connais beaucoup de développeurs qui correspondent à ces clichés, mais bien sûr, tous ne sont pas comme ça.

Zazou : Je suis un peu d’accord avec certains. Pour l’anecdote, des fois on est dans une conversation normale et d’un coup on pense à quelque chose qu’on a pas terminé ou on trouve soudainement la solution à un problème de code. Au final, on pense un peu comme des robots. Parfois, je rêve de code et le lendemain au réveil j’ai la solution à un problème ! Par contre, on ne mange pas de clés USB, je suis pas sûr que ça soit super bon.

Dylan : Je ne me suis jamais trop intéressé aux clichés sur ce métier mais le développeur serait un geek qui passe sa vie à coder et à jouer aux jeux vidéo. Je ne suis pas d’accord, chacun a des activités différentes. Pour ma part, j’aime bien lire et faire du sport. Il y aussi le fait qu’on mange des pizzas et qu’on boit du coca tous les jours. Je ne pense pas qu’on se nourrit de ça tous les jours et ce n’est pas très bon pour la santé ! 

Amine : On est hacker, on est geek. Je ne suis pas d’accord, parce que malheureusement les hackers existent et en tant que développeurs, on fait tout pour protéger les données des clients. C’est notre devoir, il ne doit pas y avoir de failles.

Pour finir ce super entretien avec vous, j’aimerais savoir sur quels projets vous êtes en ce moment et si vous pouviez nous donner un teaser de ceux qui sont prévus sur l’année 2022 ?

Développeurs de Villeurbanne : En ce moment, on travaille sur la conception de Verres de France, qu’on a commencé il y a environ 3 mois. On est aussi sur la refonte du yield (calendrier qui apparaît sur les fiches produit) et du CustomDesk, on réorganise tout. De grosses fonctionnalités sont à venir ! Pour l’année prochaine, on a le projet de refonte des sites Cupkiller et Gobelets.com sur Sylius qui sera notre nouvelle plateforme E-Commerce.

Développeurs de Veyziat : On sort tout juste d’une formation, mais là, on commence à travailler sur le projet Road. Road, c’est ce qui permet de générer les étiquettes de production et de transport des commandes sur les différents sites. On doit refactoriser le code c’est-à-dire qu’on retravaille sur les lignes de codes du projet afin de faire un peu de ménage. On met des commentaires pour expliquer à quoi sert telle ou telle partie, on supprime des lignes qui ne servent plus à rien, on optimise et réduit le code, on vérifie si les normes sont respectées… À la fin, on va devoir passer ce projet sous Symfony qui est un framework. Un framework c’est un ensemble d’outils et de composants qui va nous permettre d’être plus rapides. Il est capable de nous générer du code, de structurer tous les fichiers en fonction de leur fonctionnalité, et donc, de nous y retrouver plus facilement. Voilà un petit résumé de notre première mission. Notre rôle au fur et à mesure, c’est d’être capable de comprendre les différents outils utilisés à l’usine et de pouvoir travailler dessus afin d’apporter des améliorations.

Une année 2022 qui s’annonce chargée ! Merci à tous pour votre temps, vos explications et votre implication constante chez Wobz Technologies. On a hâte de voir ces beaux projets se développer au fur et à mesure !   

Delphine Benyacoub

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